Le maximalisme ? Un grand Mezze décoratif pour théâtraliser le quotidien et affirmer haut et fort sa singularité. Bref, l’exact contraire d’une perfection inatteignable et souvent désincarnée. Marie Kondo, la papesse du rangement et des intérieurs lisses, peut gentiment passer son chemin… Alors que les « minimalistes » militent contre l’ultra-consumérisme les « maximalistes » dénoncent l’angoisse du vide et une triste uniformisation. Déco-dage.
En 1930, Madeleine Castaing, étendard de la déco des années folles osait déjà les mélanges les plus audacieux de tissus, de matières et de couleurs. Plus tard, les 70’s continuèrent d’incarner richesse et multiculturalisme en matière de design. La mode était à la générosité, bien loin des tendances actuelles plutôt figées. Le hashtag « maximalisme » approche néanmoins désormais les 150.000 publications sur Instagram avec ses photographies d’intérieurs chargés, audacieux, colorés, voire quelques fois franchement désordonnés.
Crédit photo : House of Hackney, « on mixe les imprimés »
Une bibliothèque qui déborde de livres, des bougeoirs qui côtoient des tasses et des bibelots sur un joli buffet, des contenants de toutes sortes remplis de fleurs, des rideaux lourds et épais, du papier peint et un tapis aux motifs généreux. Bonjour les intérieurs qui vivent ! Et adieux ces espaces minimalistes livides et facilement clonables, tant survendus sur les réseaux sociaux…
Réussir un habitat maximaliste de bon goût n’en reste pas moins un art périlleux ; aussi nous vous conseillons d’appliquer quatre préceptes : collectionner, accumuler, mixer, exposer. Il faut multiplier les détails, faire en sorte que, quelque soit où se pose votre regard, quelque chose se passe. La principale difficulté consiste naturellement à éviter de basculer dans le « too much ». Il s’agit donc de ‘revamper’ son intérieur avec un certain sens du dosage. Mieux vaut y aller petit à petit, étape par étape, en exposant par exemple des objets qu’on aime, auxquels on tient et qui racontent une histoire. L’auteure de cet article doit confesser que sa passion pour le maximalisme l’a piquée 1 an après la naissance de son fils, lorsqu’elle se décida, avec un brin de nostalgie, à mettre les jolies petites bottes de pluie de son petit garçon sous une cloche en verre, sur la table basse, au milieu du salon…
Cette tendance déco casse décidément les codes établis par les adeptes des intérieurs épurés à l’excès.
On renoue avec sa créativité, on ose, on se fait confiance ; vous connaissez la chanson : « la créativité n’a pas de limite, à l’exception de celles que l’on se met »
Que les esprits créatifs, aux bureaux en bazar se rassurent, l’illustre Albert Einstein a toujours été de leur côté « Si un bureau en désordre est la manifestation d’un esprit désordonné, alors de quoi un bureau vide est-il le signe ? » s’interrogeait-il malicieusement…
Le maximalisme ne fait pas l’apologie des tempéraments ‘bordéliques’ mais il les tolère. Tout est une question d’équilibre. Dans un décor encombré d’objets en tout genre, le regard rebondi sans trop savoir où atterrir. Une astuce consiste à prendre quotidiennement 1 à 2 minutes pour ranger ce qui n’a rien à faire là lorsque l’on pénètre dans une pièce : cela vous évitera la fastidieuse corvée du grand rangement hebdomadaire.
Mieux vaut, par ailleurs, bouger le décor de temps à autre : si le coup de cœur pour un objet n’est plus… donnez-le où descendez-le à la cave, le temps qu’il vous manque à nouveau. Vous pouvez également vous prêter au jeu des « mini-mondes », c’est-à-dire de petits décors à thème, savamment distillés çà et là : une pile de livres surmontée d’une bougie sur la table basse, quelques coussins imprimés sur le canapé, des plantes de tout format sur le seuil d’une entrée, que votre chez-vous soit un voyage sans fin !
* Que les adeptes des « Dos et Don’ts » du minimalisme qui se seraient égarés sur cet article n’y voit aucune offense. L’ascétisme des minimalistes n’est que la condition qui permet aux maximalistes d’amasser encore davantage !
Noch einer dieser im Französischen häufig anzutreffenden Anglizismen, deren Geheimnis nur die Angelsachsen mit ihrem heiteren Gemüt kennen … Der „Waouh“-Effekt – und nein, nicht „Yahoo!“, wie ihn meine Großmutter, die gerade ihre ersten Schritte im Internet gemacht hat, scherzhaft nennt – bezeichnet eine „mit Bewunderung vermischte Überraschung“, so das Larousse-Wörterbuch. Doch was ist zu tun, um dieses hehre Ziel im Hinblick auf die Inneneinrichtung zu erreichen? Ich verrate Ihnen ein paar Strategien, wie Sie (hoffentlich) in Ihrem Zuhause den „Aha“- (oder wenn es Ihnen so lieber ist: Heureka-)Effekt hervorrufen können.
Rédigé par : Mélanie Trinkwell, Innenarchitektin
2020 ? L’année, si particulière, qui a conduit bon nombre d’entre nous à expérimenter le télétravail. Un nouveau rythme qui s’ets d’abord imposé à nous et qui persiste encore pour certains.
Rédigé par : Mélanie Trinkwell, Designer d’intérieur
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais, me concernant, à chaque changement de saison, je fais de petits ajustements dans mon intérieur qui miment ce changement climatique extérieur. Ainsi, après ce passage récent à la saison automnale, je vous propose quelques pistes pour apprendre à distiller une ambiance chaleureuse dans la maison. Bienvenue à cette séance d’ultra cocooning !
Rédigé par : Mélanie Trinkwell, Designer d’intérieur